N’as-tu jamais eu des moments de déprime ou de découragement en te disant que la vie parfaite, c’est pour les autres, que tu resteras pour toujours moche et dans un appartement en bordel avec un job pourri et un compte en banque vide ? Que tu n’avais pas ce qu’il faut ? Que le bonheur ce n’est peut-être pas pour toi ?

On a toutes souhaité un jour atteindre la perfection : le corps parfait, le job parfait, le mec parfait, les enfants parfaits, la déco parfaite… et tout ça en même temps s’il-vous-plait !

La perfection te semble peut-être exister chez les autres, et pourtant ce n’est jamais vraiment le cas. Si au lieu de te torturer avec les reproches et la culpabilité, tu essayais plutôt de t’autoriser l’imperfection ? Je ne dis pas que c’est facile, mais cela te mènera sans aucun doute à plus d’épanouissement que la recherche de la perfection dans tous les domaines.

La perfection n’existe pas

Est-ce qu’il y a quelqu’un dans ton entourage qui te semble avoir le corps / le job / la vie parfaits ? Si tu peux discuter avec cette personne à cœur ouvert, je t’invite à le faire et à lui demander son ressenti sur la “perfection” que tu vois chez elle. Tu vas alors peut-être te rendre compte qu’elle a autant de complexes que toi, que son job a de gros avantages mais demande aussi de gros sacrifices qui ne te plairaient peut-être pas, ou que sa vie parfaite ne l’est pas tant que ça.

Ce qui change tout, c’est ton état d’esprit. J’ai vingt kilos de plus qu’à l’époque où j’étais très complexée, où je me trouvais grosse, où je pensais que tous mes malheurs étaient liés à mon poids. Je suis plus grosse et je suis pourtant beaucoup plus épanouie, parce que j’ai fini par comprendre que ne pas être une fille mince ne m’empêche pas d’être moi. Peut-être qu’un jour je serai plus mince, ou même plus grosse, et je verrai à ce moment-là comment je me sens, mais je ne vais pas vivre le présent en attendant ou en redoutant le futur.

Tes imperfections, elles font partie de toi, et autant que tes qualités elles forment tes particularités. Il y a forcément des choses que tu fais “mal” ou avec difficulté et des détails que tu n’aimes pas chez toi mais il y en a d’autres que tu fais avec brio et qui t’illuminent. Tu n’as pas besoin d’être parfaite pour être toi et pour aimer être toi.

Ce qui compte c’est toi et ton ressenti

Ce n’est pas parce que tes amis adorent penser la déco de leur appart que tu dois faire pareil. Ce n’est pas parce que tout le monde adore voyager que tu as l’obligation de quitter ton confort. Ce n’est pas parce que les crop tops sont à la mode que tu dois en porter.

La vie parfaite, le corps parfait, le look parfait, c’est celui qui te ressemble. Ce en quoi tu te reconnais, ce qui t’épanouit, ce que tu as. Tu n’as pas besoin d’en faire des tonnes, tu n’as pas besoin de te transformer.

Tu as le droit d’aller mal

Personne n’est au top tous les jours ! Même celleux qui semblent l’être, et c’est pareil pour toi. Seulement voilà, dans la quête de la perfection, on ne s’autorise pas non plus à aller mal : on t’as sûrement déjà dit qu’il fallait “prendre sur toi”, “ne pas t’écouter”, que “c’était la vie”.

Mais s’autoriser à aller mal ça ne veut pas forcément dire s’écrouler ou faire preuve de fainéantise. C’est juste prendre un moment pour retrouver son souffle.

Au lieu de continuer à t’acharner, à faire bonne figure et à ignorer tous les signaux que t’envoie ton corps, que peux-tu faire pour t’autoriser à aller mal ?

  • prends un moment pour te poser au calme et essaye d’identifier, voire de comprendre les émotions que tu ressens.
  • fais quelque chose qui te détend : un film qui fait du bien, un bain, ou même ne rien faire ! Pendant une heure, une après-midi ou même quelques jours, fais une pause pour recharger tes batteries.
  • n’hésite pas à demander l’aide d’un∙e professionnel∙le si tu passes une période difficile : il n’y a aucune honte à avoir besoin d’aide et c’est même quelque chose de très fort de le reconnaitre.

Où en es-tu dans la quête de la perfection ? Arrive-tu à t’en détacher et à suivre ce qui te plait vraiment sans trop de pression ? T’autorises-tu à aller mal quand il le faut ? 

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